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Se presenta un estudio de caso del programa "Escuela 2.0" en un colegio de Huelva (España). Prestamos atención a la "traducción" (teoría del actor red) para, por una parte, estudiar las mediaciones que preceden a los procesos de apropiación social de los Ambientes Digitales de Trabajo (ADT) y las convergencias y divergencias entre la utilización prescrita y el uso efectivo del dispositivo; por otra, comprender las variables culturales decisivas. Nos basamos en documentos oficiales, prensa y entrevistas a docentes, una aproximación interpretativa y análisis de los datos inspirados en la etnometodología. Los resultados: el acceso al dispositivo tecnológico no es óptimo; los usuarios no poseen dominio técnico y cognitivo del artefacto; no hubo integración del objeto tecnológico en la práctica cotidiana; el uso repetido de la tecnología no potenció acciones novedosas en la práctica social; los usuarios no fueron adecuadamente tomados en cuenta en la política ni en la innovación. ; A case study of "School 2.0" program is presented in a school in Huelva (Spain). We pay attention to the "translation" (actor network theory) to firstly, study the mediations that precede the processes of social appropriation of the Digital Work Environment (ADT) and the convergences and divergences between the prescribed and effective use of the device; and secondly, to understand the crucial cultural variables. We rely on official documents, newspapers and interviews with teachers, an interpretative approach and analysis of data inspired by ethno methodology. Results: Access to technological device is not optimal, users do not have technical and cognitive the appliance domain, there was no integration of the technological object in daily practice, the repeated use of the technology did not potentiate innovative actions in social practice, the users were not adequately taken into account in policy and innovation. ; Une étude de programme «École 2.0" de cas est présentée dans une école de Huelva (Espagne). Nous prêtons attention à la «traduction» (théorie de l'acteur-réseau) pour étudier les processus de médiations qui précèdent l'appropriation sociale des Environnements Numériques de Travail et les convergences et les divergences entre l'utilisation prescrite et l'usage effectif du dispositif, pour comprendre les variables culturelles décisives. Nous avons parti des documents officiels, des journaux et des interviews des enseignants, une approche interprétative et l'analyse de données inspirées par l'ethnométhodologie. Les résultats: dans l'école 2.0 Manuel Siurot, l'accès à l'appareil technologique n'est pas optimale, les utilisateurs n'ont pas la maîtrise technique ni cognitif de l'artefact, il n'y avait pas d'intégration des technologies de l'objet dans la pratique quotidienne, l'utilisation répétée de la technologie ne potentialise pas les actions innovantes dans la pratique sociale et les utilisateurs n'ont pas été suffisamment pris en compte dans la politique ou l'innovation. ; 42-57 ; taimaperez@gmail.com ; david.pucheu@univ-poitiers.fr ; anual

International audience ; This article explores the relationship between educational establishments and digital technologies from the perspective of public policies and the technological innovations that have influenced them throughout their history. Our approach shows why learning new modes of reading and writing and new ways of acquiring and producing knowledge has to be a central prerogative of the education system. By sketching out a profile of the "digitally literate" learner, this article offers an appraisal not of the role of digital content in schools but of how learning takes place in an environment and a culture that are increasingly shaped by digitisation. ; Cette contribution propose d'interroger les rapports des institutions éducatives aux technologies digitales à partir d'une mise en perspective des politiques publiques et des innovations technologiques qui en ont jalonné l'histoire. Un perspective qui met en lumière la nécessité d'intégrer au cœur des prérogatives de l'Ecole la formation à de nouveaux modes d'écriture et de lecture ; de nouvelles modalités d'acquisition et de production des savoirs. C'est en esquissant les contours d'une nouvelle figure d'apprenant, celle du « Lettré digital », que nous voudrions réinterroger non pas tant la place du digital à l'école que celle d'un apprenant immergé dans un environnement et une culture de plus en plus façonnés par le digital.

International audience ; This article explores the relationship between educational establishments and digital technologies from the perspective of public policies and the technological innovations that have influenced them throughout their history. Our approach shows why learning new modes of reading and writing and new ways of acquiring and producing knowledge has to be a central prerogative of the education system. By sketching out a profile of the "digitally literate" learner, this article offers an appraisal not of the role of digital content in schools but of how learning takes place in an environment and a culture that are increasingly shaped by digitisation. ; Cette contribution propose d'interroger les rapports des institutions éducatives aux technologies digitales à partir d'une mise en perspective des politiques publiques et des innovations technologiques qui en ont jalonné l'histoire. Un perspective qui met en lumière la nécessité d'intégrer au cœur des prérogatives de l'Ecole la formation à de nouveaux modes d'écriture et de lecture ; de nouvelles modalités d'acquisition et de production des savoirs. C'est en esquissant les contours d'une nouvelle figure d'apprenant, celle du « Lettré digital », que nous voudrions réinterroger non pas tant la place du digital à l'école que celle d'un apprenant immergé dans un environnement et une culture de plus en plus façonnés par le digital.

Cette contribution propose d'interroger les rapports des institutions éducatives aux technologies digitales à partir d'une mise en perspective des politiques publiques et des innovations technologiques qui en ont jalonné l'histoire. Un perspective qui met en lumière la nécessité d'intégrer au coeur des prérogatives de l'Ecole la formation à de nouveaux modes d'écriture et de lecture ; de nouvelles modalités d'acquisition et de production des savoirs. C'est en esquissant les contours d'une nouvelle figure d'apprenant, celle du « Lettré digital », que nous voudrions réinterroger non pas tant la place du digital à l'école que celle d'un apprenant immergé dans un environnement et une culture de plus en plus façonnés par le digital. ; ^pThis article explores the relationship between educational establishments and digital technologies from the perspective of public policies and the technological innovations that have influenced them throughout their history. Our approach shows why learning new modes of reading and writing and new ways of acquiring and producing knowledge has to be a central prerogative of the education system. By sketching out a profile of the "digitally literate" learner, this article offers an appraisal not of the role of digital content in schools but of how learning takes place in an environment and a culture that are increasingly shaped by digitisation.